Comme pour tout, il faut un début. Comme pour beaucoup, ça a commencé avec ma mère, les mercredis ou le week-end, en mettant la main à la pâte à la confection d’un gâteau au chocolat par exemple. Et puis, il y avait ces odeurs, qui marquent à vie: l’oignon qui rissole, la blanquette qui mijote, la ratatouille qui se prépare … je me souviens aussi des fiches recettes datant des années 70 avec lesquelles je jouais gamin, sans imaginer le moindre instant que je les lui emprunterais plus tard.
Et puis, il a fallu s’installer, pour finir nos études: là, les plats préparés n’ont du entrer dans notre cuisine bien … 1 mois ?! Pour moi, tout a commencé là, Cité Griset, Paris XIè: les premiers livres de cuisine, les plaques électriques, sans four durant une année, 3 casseroles et 2 poêles …
C’est d’ailleurs à cette période que l’on m’a offert le Larousse Gastronomique selon Robuchon … véritable bible en ce qui me concerne, je ne cesse d’y chercher des informations ou des confirmations. On est un peu sur le principe d’Escoffier et son Guide Culinaire avec presque un siècle de mises à jour: ici, il s'agir de la première « codification » de la cuisine française, indispensable pour la culture culinaire. Cet ouvrage devenu culte peut atteindre des prix exorbitants pour les premières éditions (300/400€ minimum). Un autre bouquin joue un rôle important depuis presque 10 ans, celui des Sauces de Michel Roux: il n’apporte pas grand-chose par rapport aux précédents pour les recettes, mais son index ainsi que ces propositions de mariages sont vraiment intéressants. Après, au fil des ans, la bibliothèque grossit, plus ou moins volontairement, de manière plus ou moins cohérente, avec des livres que l’on feuillette une fois ou deux, pas plus: c’est le cas avec le best seller de Jamie Oliver, aux débuts des années 2000, qui marqua réellement l’approche cosmopolite de la cuisine du quotidien, sans pour autant me passionner plus que ça (il aurait même tendance à me souler)
En ce qui concerne les magazines, on peut dire qu’en un peu plus de 10 ans, le paysage a bien changé. J’ai très vite laissé tomber les Cuisine Actuelle, Gourmande et autres trucs, qui n’apportent rien, vulgarisant à outrance, proposant souvent à la ménagère d’avoir recours à des produits préparés ou surgelés. En fait, très vite je tournais avec 2 ou 3 magazines: Saveurs (pour lequel je dois avoir approximativement 8 ans de numéros) ; CVF (comprenez Cuisine et Vins de France) qui maintenait un bon petit niveau, avec notamment des parenthèses de grands chefs; et Cuisine Créative, appendice de Gourmet.Tv, chaîne de Robuchon et Guy Job, disparue depuis bien longtemps. Cette dernière fut un excellent apprentissage: pas de vulgarisation, pas de journaliste/animateur, mais que des chefs. Cuisine Créative fut rachetée, sa parution est plutôt … aléatoire (?!). CVF s’est fondu dans le moule du magazine lambda. Saveurs ne m’apportait plus rien, même si je ne le dénigre pas. Depuis, j’ai adopté Thuriès et ses recettes étoilées, voire mythiques. Ce magazine éponge ma soif, me permettant de regarder vers des ouvrages, moins « grammés », plus « philosophiques », plus empiriques.
Dans la catégorie, je citerai le bouquin de This et Gagnaire (offert par 750g), et depuis peu, le 3è volume (le seul édité en français, quasi introuvable) de Ferran Adria au sujet d’El Bulli, pour la période 1998/2002: 500 pages, plus de 300 recettes et autant de photos, ses approches philosophiques, ses expériences sur les produits, ses influences. Le livre est présenté dans une espèce de coffret, avec un CdRom sur lequel se trouve les recettes, mais aussi les menus, les croquis … Véritable ouvrage de collection, chaque page donne envie d’essayer, de goûter … je vous le dis, El Bulli va débarquer en force sur ce blog !!
Et puis, il a fallu s’installer, pour finir nos études: là, les plats préparés n’ont du entrer dans notre cuisine bien … 1 mois ?! Pour moi, tout a commencé là, Cité Griset, Paris XIè: les premiers livres de cuisine, les plaques électriques, sans four durant une année, 3 casseroles et 2 poêles …
C’est d’ailleurs à cette période que l’on m’a offert le Larousse Gastronomique selon Robuchon … véritable bible en ce qui me concerne, je ne cesse d’y chercher des informations ou des confirmations. On est un peu sur le principe d’Escoffier et son Guide Culinaire avec presque un siècle de mises à jour: ici, il s'agir de la première « codification » de la cuisine française, indispensable pour la culture culinaire. Cet ouvrage devenu culte peut atteindre des prix exorbitants pour les premières éditions (300/400€ minimum). Un autre bouquin joue un rôle important depuis presque 10 ans, celui des Sauces de Michel Roux: il n’apporte pas grand-chose par rapport aux précédents pour les recettes, mais son index ainsi que ces propositions de mariages sont vraiment intéressants. Après, au fil des ans, la bibliothèque grossit, plus ou moins volontairement, de manière plus ou moins cohérente, avec des livres que l’on feuillette une fois ou deux, pas plus: c’est le cas avec le best seller de Jamie Oliver, aux débuts des années 2000, qui marqua réellement l’approche cosmopolite de la cuisine du quotidien, sans pour autant me passionner plus que ça (il aurait même tendance à me souler)
En ce qui concerne les magazines, on peut dire qu’en un peu plus de 10 ans, le paysage a bien changé. J’ai très vite laissé tomber les Cuisine Actuelle, Gourmande et autres trucs, qui n’apportent rien, vulgarisant à outrance, proposant souvent à la ménagère d’avoir recours à des produits préparés ou surgelés. En fait, très vite je tournais avec 2 ou 3 magazines: Saveurs (pour lequel je dois avoir approximativement 8 ans de numéros) ; CVF (comprenez Cuisine et Vins de France) qui maintenait un bon petit niveau, avec notamment des parenthèses de grands chefs; et Cuisine Créative, appendice de Gourmet.Tv, chaîne de Robuchon et Guy Job, disparue depuis bien longtemps. Cette dernière fut un excellent apprentissage: pas de vulgarisation, pas de journaliste/animateur, mais que des chefs. Cuisine Créative fut rachetée, sa parution est plutôt … aléatoire (?!). CVF s’est fondu dans le moule du magazine lambda. Saveurs ne m’apportait plus rien, même si je ne le dénigre pas. Depuis, j’ai adopté Thuriès et ses recettes étoilées, voire mythiques. Ce magazine éponge ma soif, me permettant de regarder vers des ouvrages, moins « grammés », plus « philosophiques », plus empiriques.
Dans la catégorie, je citerai le bouquin de This et Gagnaire (offert par 750g), et depuis peu, le 3è volume (le seul édité en français, quasi introuvable) de Ferran Adria au sujet d’El Bulli, pour la période 1998/2002: 500 pages, plus de 300 recettes et autant de photos, ses approches philosophiques, ses expériences sur les produits, ses influences. Le livre est présenté dans une espèce de coffret, avec un CdRom sur lequel se trouve les recettes, mais aussi les menus, les croquis … Véritable ouvrage de collection, chaque page donne envie d’essayer, de goûter … je vous le dis, El Bulli va débarquer en force sur ce blog !!
Nous vous remercions de mentionner le Larousse Gastronomique dans votre article!
RépondreSupprimerSachez que nous avons depuis peu un site dédié à plus de 1600 recettes Larousse et ouvert aux contributions des usagers.
Vous êtes ainsi invitée à participer et également à suivre nos actualités sur :
http://facebook.com/laroussecuisine
http://twitter.com/laroussecuisine
Heu...je suis toute émue de passer jsute après le Larousse...
RépondreSupprimerNB : Je ne connais pas la cité griset, mais j'étais au lycée voltaire dans le XIème (hypokhagne)...
J'aime beaucoup aussi les ouvrages d'Hervé This (qui a un blog). Je ne connais pas El Bulli mais je sens que tu vas nous le faire déouvrir et alors nous pourrons voir si nous faisons cet investissement. C'est vrai que ton blog se détache de beaucoup d'autres et c'est pour cela qu'il me plait !
Amitiés d'isa-Marie
Merci à l'équipe "Larousse" d'être passée ...
RépondreSupprimer@ Isa ... Griset est sur la rue Oberkampf, en le métro du même nom et la station Ménilmuch ... Par contre, j'étais à l'école d'assurances boulevard Voltaire ;o)
Sinon, El Bulli était le resto de Ferran Adria, élu meilleur resto du monde avant qu'il n'arrête l'activité cette année. Tiuscha en avait parlé ... disons que le terme "investissement" correspond bien au bouquin ;o) Merci encore du passage