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vendredi 19 mars 2010

François Adamski ... le Gabriel ... Deuxième ....

La semaine dernière, je recevais une invitation au « décrochage » des toiles de Marie-Désirée SMITH exposées au restaurant bordelais nouvellement étoilé, le Gabriel, pour ce jeudi 18 Mars … En toute franchise, je n’y connais rien en peinture: certes, je savais que ces tableaux m’avaient plu, mais expliquer le pourquoi du comment, mon éducation ne me le permet, pas plus d’ailleurs que l’intérêt réel porté … mais c’était peut-être l’occasion de croiser le Chef François Adamski … Du coup, je m’y suis rendu. L’accueil est toujours aussi chaleureux: un membre de l’équipe vous accompagne au second étage où l’exposition connait ses dernières heures … la peintre se dirige vers moi en se présentant, j’en fais de même, précisant mon « statut » de blogueur « culinaire » (cqfd … hein … je suis toujours parti du principe que les sous-entendus en disaient souvent plus que les entendus). Me voilà donc, parcourant les salles, m’arrêtant quelques secondes sur les toiles (vraiment sympas au demeurant), prenant les tables dressées en photo, jusqu’au moment où Mme Smith se joint à moi, abordant sa peinture, tentant de me l’expliquer … et là …. LE moment de Solitude … Il a fallu creuser, mais creuser, dans le teutiot pour trouver le moyen absolu de faire durer l’entretien au moins … 3 échanges. Et de conclure: « Vous pensez que je pourrais voir le Chef ? » … « Oui, me répondit-elle, je l’ai croisée 2 fois » …

Quelques instants après, je pouvais apercevoir la toque, un p’tit bout de col tricolore et l’esquisse d’un sourire. La peintre prévenait le Chef de mon souhait … ni une, ni deux, je me retrouvais face à François Adamski, envahi de cette désagréable impression d’incarner le cheveux sur la soupe. Je ne m’attendais vraiment pas à cette accessibilité, à cette disponibilité: désarçonné, je me suis finalement retrouvé. L’appareil photo en main, je demande simplement l’autorisation, la possibilité de réaliser un cliché … le chef me répond par l’affirmative, avec enthousiasme, cherchant du coup un « cadre » pour la photo … « Dans votre cuisine ? » proposais-je … « Allons-y » …. et voilà. Là, je ne saurais décrire exactement le sentiment qui traverse le passionné: j’étais déjà entré dans une cuisine (celle de la Côte St Jacques … pas des moindre), mais en fin de service; il n’y avait pas ce côté « église » … Nous avons discuté 5 min, mais ne m’attendant pas à cet accueil, rien n’était réellement préparé de mon côté: et je m’en veux.



Alors voilà ce qui aurait pu être dit …
- j’apprécie vraiment sa cuisine (ça c’est facile), cette technicité au service des produits mêlée à une interprétation moderne qui ne part pas dans des élucubrations abracadabrantesques …
- il y est pour beaucoup dans la sélection des Yakitoris Agneau Rhum/Passion au concours Agneau Presto: je travaillais autour du fruit de la passion, essayant de reproduire sa râpée de potiron aux St Jacques, lorsque l’idée m’est venue …

Avant de conclure, je souhaitais souligner 3 p’tites choses:
- son regard,
- son sourire,
- et lorsque nous abordons le professionnel, il ne parlera que de son équipe, pas de LUI …

Merci encore pour ces quelques instants, en espérant que la prochaine fois, je prépare un peu mieux l’entrevue ;o)



Le Gabriel
10, Place de la Bourse
33000 BORDEAUX
05.56.30.00.80

PS: vous trouverez quelques-unes de ses recettes dans le Thuriès de Novembre 2009.

5 commentaires:

  1. Hello Ben,
    Ne regrette pas, déjà as tu eu le cran de faire le premier pas de la rencontre...
    Guette bien les prochaines expos !
    Amitiés
    Isa-Marie

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  2. Salut Isa ... au pire des cas, j'essaierais de la provoquer ... la prochaine rencontre ;o)

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  3. Exact, provoque la prochaine rencontre... la même chose m'est arrivée au mas des herbes blanches. Je ne m'attendais pas du tout à ce que le chef soit si ouvert (tout début de service), un peu dans le flou. Je n'ai pu discuter qu'un peu de gibier... Alors que j'ai eu un véritable échange avec Eric Sapet, mais c'était hors cadre de sa cuisine...

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  4. @ Gracianne ... et oui, à chacun ses ressentis, ses émotions, sa culture ... le principal, c'est que le cœur prenne le dessus un instant sur le cerveau.

    @ Tiuscha ... en fait, le plus souvent, le blocage, c'est nous: nous nous faisons une montagne d'une passion ...

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